Dans le secteur de l’audiovisuel, les fichiers utiles aux projets sont de plus en plus volumineux. Les manipuler tout au long de la post-production peut s’avérer fastidieux sans méthode rigoureuse. Et lorsqu‘une panne ou un imprévu survient, la perte de données due à une absence de sauvegarde efficace peut avoir des conséquences graves. La méthode de sauvegarde 3-2-1 est actuellement une des stratégies les plus fiables que l’on puisse mettre en place dans l’écosystème d’une production.
Mais comment fonctionne-t-elle, et quels sont les moyens pour la mettre en place ?

Les principes de la méthode 3-2-1 appliqués à la production vidéo.

Voici les trois règles fondamentales de cette méthode :

• Faites trois copies de vos données : Cela inclut les fichiers “originaux” et deux sauvegardes supplémentaires. Pensez à prévoir le temps nécessaire pour accomplir cette tâche avant de commencer la post-production. Une de ces copies peut être sur la machine sur laquelle vous allez travailler. Mais gardez à l’esprit qu’il faudra “copier” cette copie ailleurs quand tout sera terminé, vous ne pourrez pas tout garder en local indéfiniment.
• Utilisez deux types de supports différents : Cela permet de réduire les risques liés à l’obsolescence technologique du matériel. Le choix de combinaison des supports (HDD, SSD, NAS, LTO, Cloud…) dépend de votre infrastructure, du type de projet et de votre budget.
• Gardez une de ces copies “hors site” : En cas de sinistre (incendie, vol, panne matérielle), cet exemplaire me permettra de reconstruire les données perdues. Instinctivement, vous pouvez vous tourner vers le cloud pour cela. C’est facile : vous stockez à l’extérieur sans sortir de chez moi. Mais attention aux coûts cachés, à la sécurité et à la vitesse d’accès. Sinon, d’un point de vue purement physique, il existe bien sûr d’autres solutions allant du système D au stockage ultra sécurisé.
  

Les défis techniques pour une société de production

Intégrer la méthode 3-2-1 dans une société de production audiovisuelle n’est pas sans défis. Bien que cette stratégie soit théoriquement simple, voici les éléments à prendre en compte pour sa mise en pratique :

• Volume de fichiers : Les rushes caméra pèsent de plus en plus lourd. Les formats de sortie se multiplient autant que les canaux de diffusion. La post-production génère une multitude de fichiers connexes qui viennent s’ajouter au poids total d’un projet. Gérer plusieurs copies à jour de ces données sur différents supports demande du temps, de la rigueur et une infrastructure technique solide.
• Équipements spécialisés : Ce matériel doit aussi pouvoir s’inscrire dans une réalité économique, tout en étant compatible avec l’existant, sans oublier la performance. De plus, chaque type de stockage nécessite des outils et la connaissance de logiciels spécifiques : lecteur LTO, administration de serveur NAS, etc.
• Compétences techniques : Implémenter une stratégie de sauvegarde aussi rigoureuse demande des connaissances techniques spécifiques. Tous les employés n’ont pas forcément l’expertise pour manipuler des systèmes de stockage avancés, comme les bandes LTO ou les sauvegardes sur cloud à haute capacité. Former les équipes ou recruter des spécialistes IT peut devenir nécessaire.
• Budget : Le prix au Téraoctet est variable d’un support à l’autre. Il faut de plus discerner le backup de l’archivage. Les deux sont importants mais ne répondent pas aux mêmes besoins. Le budget sera aussi arbitré par les interrogations suivantes : Qu’est-ce qu’on garde ? Pour combien de temps ? Quelle est la valeur de ce qu’on stocke ? Ces questions sont nombreuses, et leurs réponses le sont tout autant.

Pourquoi la méthode 3-2-1 est essentielle pour protéger vos données audiovisuelles ?

Malgré les défis techniques, la méthode 3-2-1 est une solution incontournable dans l’audiovisuel pour garantir que les rushes, les masters et autres fichiers critiques soient protégés contre les pannes, les erreurs humaines et les sinistres. Voici quelques avantages à l’adopter :

• Réduire les risques de perte de données : Avec plusieurs copies réparties sur différents supports, la perte totale de fichiers est presque impossible. Même si un support tombe en panne, une autre copie sera disponible.
• Continuité des projets : En cas de sinistre ou de problème technique, la méthode 3-2-1 permet de reprendre rapidement le travail à partir d’une autre copie. Cela garantit la continuité des projets et évite des retards coûteux.

Comment arkiv.io implémente la méthode 3-2-1 chez ses clients ?

La méthode 3-2-1 est au cœur de la démarche d’arkiv.io. Chaque société de production a ses spécificités en matière de matériel, de ressources, de moyens et d’habitudes. C’est pourquoi je personnalise mon approche pour chaque client, en configurant des processus adaptés à leurs écosystèmes. Cela garantit que chaque projet, des rushes bruts aux masters finalisés, soit stocké de manière sécurisée et accessible.

En choisissant arkiv.io, vous bénéficiez d’une expertise dédiée et d’une approche sur mesure pour protéger vos précieuses données audiovisuelles. Vous pouvez ainsi vous concentrer pleinement sur votre créativité et la qualité de vos productions, en sachant que vos données sont en sécurité.

Adopter la méthode de sauvegarde 3-2-1 est une étape clé pour le développement d’une société de production audiovisuelle en matière de protection des données. Entre la gestion des volumes croissants de données, les coûts d’infrastructure et la formation du personnel, il est essentiel d’anticiper ces enjeux afin de mettre en place une stratégie de gestion à la fois efficace et durable.